Contrôle technique : comment le préparer ?

Le contrôle technique a pour intérêt d’assurer la sécurité des passagers d’un véhicule. On le réalise par l’intermédiaire de centres agréés par l’Etat. Les années 2018 et 2019 ont été des années de réformes importantes en ce qui concerne ce contrôle. Quels sont les points vérifiés par les professionnels ? Qu’est ce qui a changé pour le contrôle de votre véhicule ?

La préparation au contrôle technique

En moyenne, un véhicule sur cinq nécessitera une contre-visite. Cette dernière est onéreuse, aussi, pour l’éviter, vous pouvez contrôler facilement certains points avant d’emmener votre véhicule au garage.

Ils relèvent essentiellement du bon sens, en voici la liste :

– Les pneus : ils doivent être bien gonflés et en bon état.

– La plaque d’immatriculation : elle doit être visible et lisible. Le numéro de la plaque doit être le même que celui de la carte grise.

– Les freins : le véhicule ne doit pas se déporter si vous freinez. En cas de bruit ou si le voyant du frein est allumé, il faudra le faire contrôler par un professionnel.

– La signalétique : les feux, l’éclairage de la plaque et le klaxon doivent fonctionner correctement

– La visibilité : toute fissure de plus de 30cm rend impossible la validation du contrôle. Le système de lavage des glaces et de désembuage doivent être en bon état.

– Les indicateurs : assurez-vous du bon fonctionnement de tous les indicateurs du tableau de bord (huile moteur, liquide de frein, liquide de direction assistée)

– La pollution : vérifiez que votre véhicule ne dégage pas de fumée noire lorsque vous roulez

– Intérieur du véhicule : les portes doivent fermer correctement, les sièges être fixés et les ceintures de sécurité doivent fonctionner.

– Extérieur du véhicule : la carrosserie et les pare-chocs ne doivent pas avoir de partie saillante

Attention, cependant, le contrôle technique ne dresse pas un bilan mécanique d’un véhicule. Le contrôle est visuel et ne permet pas d’évaluer l’usure réelle des pièces.

Les nouveautés 2018 et 2019

Pour pouvoir circuler, le contrôle technique d’un véhicule doit être effectué dans les 6 mois qui précèdent le quatrième anniversaire de la mise en circulation du véhicule puis par la suite, tous les 2 ans.

Depuis mai 2018, un nouveau contrôle technique a pour objectif d’harmoniser l’examen au sein des pays de l’Union Européenne. Il y a désormais 133 points de contrôles, 600 défaillances dont 400 qui peuvent faire l’objet d’une contre-visite.

Les défaillances critiques nécessitent une réparation dans les 24 heures. Il s’agit d’un feu défectueux par exemple. Au-delà de 24h, le véhicule n’est plus autorisé à circuler.

Les défaillances majeures nécessitent une contre-visite obligatoire dans un délai de 2 mois. Il s’agit par exemple de l’usure des freins.

Pour réduire les émissions polluantes et conformément à la loi Transition énergétique, le contrôle technique est plus important pour les véhicules diesel à partir du 1er juillet 2019. Pour éviter la contre-visite sur ce type de véhicule, il faut l’entretenir et le décrasser régulièrement. Une vidange et une révision est conseillée tous les 15 000 km pour un entretien optimal.

 

 

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